Avez-vous déjà entendu parler du terme « Fake News »? sans doute, la réponse est oui.

Quand ce terme a vu le jour, les gens pensaient généralement aux publications sur les réseaux sociaux avec des histoires plutôt mythiques et impensables. Bien que les publications partagées sur les réseaux sociaux soient son apparence la plus visible, les « Fake News » sont bien plus que des titres d’articles excessifs sur les flux de réseaux sociaux.

Fausses nouvelles et cyberpropagande

Les « Fake News » existaient depuis la naissance de l’Homme, les plateformes et les moyens pour les propager différaient d’une époque à l’autre et ça peut aller de bouche à oreille jusqu’à l’apparition de la presse et la télévision. La propagande existe depuis des siècles et Internet n’est que le dernier moyen de communication utilisé pour répandre ce genre de nouvelles.

Le triangle du feu représente les trois éléments dont un feu a besoin pour brûler : l’oxygène, la chaleur et un combustible. De même, les « Fake News » nécessitent trois éléments différents pour réussir. Ceux-ci représentent collectivement les « Fake News » Triangle : sans aucun de ces facteurs, il est incapable de se propager et d’atteindre son public cible.

1-Motivation :

Triangle des Fake News

Les « Fake News » sont initiées pour une fin bien précise : influencer le raisonnement des lecteurs afin de les emmener dans une direction spécifique qui s’aligne avec l’objectif de l’instigateur en d’autres termes directes et simples, les        « Fake News » ne sont que des scenarios fabriqués de manière à attirer l’attention du lecteur et manipuler son opinion.

2-Services de diffusion :

Les médias sociaux sont devenus le moyen privilégié de diffuser de la désinformation, mais parfois ils peuvent rater leurs cibles dans plusieurs domaines, Les services du marché gris ont vu le jour pour combler cette lacune, permettant aux fausses nouvelles d’être mieux promues et d’atteindre un public plus large. Comme l’expliquent les chercheurs, ces services facturent souvent un montant spécifique en échange d’un certain nombre d’actions ou de manipulations via les réseaux sociaux. Certains ont même la capacité de garantir l’engagement des utilisateurs par opposition aux robots. Outre la simple diffusion, certains services incluent également la création de fausses histoires elles-mêmes, ainsi que la manipulation de la section des commentaires suivant l’histoire. De cette façon, la désinformation s’étend au-delà de simples détails des fausses nouvelles.

3-Réseaux sociaux :

Ces sites sociaux constituent la base des fausses nouvelles, permettant aux éditeurs de se connecter rapidement et facilement avec un grand nombre de lecteurs, les services de diffusion décrits ci-dessus dépendent de l’accès aux médias sociaux pour diffuser de fausses nouvelles aux lecteurs. « Dans le contexte des médias sociaux et d’Internet, les campagnes de « Fake News » reposent sur trois éléments différents pour réussir », « Nous appellerons ce concept le triangle des fausses nouvelles. L’absence de l’un des trois facteurs rendra la diffusion de fausses nouvelles plus difficile, voire impossible.

La première exigence : des outils et des services pour manipuler et diffuser le message sur les réseaux de médias sociaux pertinents. Une grande variété d’outils et de services sont disponibles; certains sont relativement simples (j’aime payé/suiveurs, etc.), tandis que d’autres sont plus inhabituels, certains services promettent de remplir des sondages en ligne, tandis que d’autres obligent les propriétaires de sites à retirer des histoires. Dans tous les cas, les outils et services de promotion des médias sociaux sont facilement disponibles, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la scène underground.

Bien entendu, pour que ces outils soient utiles, les réseaux sociaux doivent exister en tant que plate-forme de diffusion de la propagande. Les gens passant plus de temps sur ces sites pour obtenir les dernières nouvelles et informations, leur désir de la diffusion de fausses nouvelles ne peut être sous-estimée. Cependant, il y a une différence entre simplement publier de la propagande et en faire quelque chose que le public cible consomme. Nous montrons quels types de techniques sont utilisés par les spammeurs pour inciter les utilisateurs à consulter leurs histoires.

L’étude des médias sociaux nous donne également un aperçu des relations entre les robots (bots) et les destinataires de la promotion des médias sociaux sur Twitter. Cela nous donne une idée de l’ampleur et de l’organisation des campagnes qui tentent de manipuler l’opinion publique.

Enfin, la campagne de propagande vient toujours avec la question : Pourquoi?

Nous discutons des finalités derrière les « Fake News » : il s’agit parfois simplement d’un désir de gain monétaire via la publicité. Dans d’autres cas, les objectifs peuvent varier du criminel au politique. Quel que soit le motif, le succès de toute campagne de propagande dépendra en fin de compte de son impact sur le monde réel.

Études de cas

Pour montrer l’efficacité de ces campagnes, notre article comprend diverses études de cas qui montrent comment divers acteurs utiliseraient des outils pour diffuser de fausses nouvelles à leurs propres fins. Nos études de cas comprennent:

Les outils spécifiques à chaque campagne ne sont pas particulièrement différents: abonnés/fans achetés, likes, reposts, commentaires, vidéos.

Prévenir et contrer le phénomène

Les gouvernements, les entreprises et les utilisateurs se rendent tous compte à quel point la manipulation de l’opinion publique, telle qu’elle se manifeste dans les « fausses nouvelles », peut être grave.

Les gouvernements commencent à reconnaître que les « Fake News » sont un phénomène qui doit être éradiqué au maximum. Diverses agences gouvernementales mettent actuellement en place des services pour démystifier les histoires et nouvelles qu’elles considèrent comme fausses. Ils envisagent également d’imposer des réglementations et de sanctionner les sites qui publient de la désinformation.

Les cibles de ces nouvelles réglementations incluraient les services de réseautage social. Cela rendrait les « Fake News» néfastes pour les affaires, et par conséquent, des mesures pour les combattre seront prises en considération. Les mesures prises incluent la suspension des bots/comptes suspects, l’ajout de fonctionnalités permettant aux utilisateurs de signaler de fausses nouvelles et le recrutement de plus de personnel pour aider à traiter ces rapports.

Notre article a relaté certains signes de « Fake News », dans le but que les lecteurs seront en mesure de déterminer eux-mêmes comment repérer le vrai du faux concernant l’information. Notre article a traité également le cote de la psychologie des fausses nouvelles, comment ces campagnes fonctionnent et comment elles sont capables de convaincre les gens.

Le conseil ultime que nous pouvons donner au gens c’est de garder un degré d’esprit critique tout en vérifiant l’information sur des Mediaş crédibles et honnêtes